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Mouvement Gauche Citoyenne de la Seine-Saint-Denis
9 avril 2010

Discours général de Corinne Valls, Maire, Budget 2010

Monsieur le Conseiller régional,

Mesdames, Messieurs les Présidents de groupe politique,

Mesdames, Messieurs les élus,

Il ne vous a pas échappé que j’ai voulu, dans l’ordre du protocole républicain, citer – même s’il n’a pas pu être parmi nous ce soir, mais exerce néanmoins sa présence par procuration – l’existence désormais dans cette assemblée d’un élu siégeant, par ailleurs, au Conseil régional d’Île-de-France, notre collègue – et non moins ami ou camarade de beaucoup d’entre nous – le Premier Maire-adjoint de Romainville, Philippe Guglielmi.

Je tenais, certes,

-          à - solennellement - le féliciter au nom de Romainville et de l’ensemble des élus de son Conseil municipal,

-          à – fièrement – m’en réjouir au nom de toutes les forces de Gauche romainvilloise représentées dans cette assemblée communale,

-          à – simplement – m’en émouvoir au nom de la cohésion manifestement consolidée de la majorité municipale de Gauche à Romainville.

Mais je tenais aussi à rappeler et à illustrer, au travers de ce succès électoral, les portées et l’importance pour notre ville des choix politiques et des compétences générales qui s’exercent au niveau des autres collectivités territoriales qui englobent notre commune : je veux parler bien entendu la Région Île-de-France, le Département de la Seine-Saint-Denis, et - depuis le début de cette année - la Communauté d’agglomération « Est ensemble ».

D’abord sur le plan de la politique générale. Je m’associe évidemment et résolument à l’ensemble des interventions des responsables de Gauche – d’ailleurs, représentés dans la majorité municipale - qui défendent clairement le maintien de ces compétences générales dévolues aux collectivités territoriales.

« Clause de compétences générales » que le gouvernement et la majorité parlementaire de Droite remettent en cause ; remise en cause explicite, dans les textes législatifs inspirés du discours du 22 octobre 2008 du Président de la République qui, déjà, initiait et incitait à l’inversion, au reniement, au changement brutal de cap par rapport au consensus qui s'était établi sur le nécessaire approfondissement de la décentralisation et de la régionalisation, pourtant inscrit en mars 2003 - par la Droite elle-même - dans la constitution… c’était évidemment avant les précédentes élections régionales et cantonales de 2004 qui ont vu le basculement de la majorité des Régions et Départements à Gauche…

« Clause de compétences générales » que la réforme territoriale - engagée par la création du futur corps hybride des "conseillers territoriaux" - supprime insidieusement pour accentuer, à la fois,

-          l’étranglement financier méthodique des collectivités territoriales – avec, entre autres dispositions léonines, le mécanisme substitutif supprimant la taxe professionnelle – et par-là même leurs capacités d’interventions conjointes et de coopérations entre elles ;

-          mais aussi, l’affaiblissement politique des assemblées départementales et régionales, c’est-à-dire des élus locaux - aujourd’hui majoritairement de Gauche, face au pouvoir d'État et d'opérer ainsi une recentralisation qui, en fait, n'ose pas dire son nom.

Cette « clause de compétences générales » est tout aussi déterminante au regard d’une autre cause essentielle et fondatrice pour préserver et promouvoir les valeurs communes de la République, en particulier celle de l’équité, qui lui est consubstantielle.

Cette cause, qui est aujourd’hui mise à mal par la logique résolument et méthodiquement marchande et « actionnariste » – en un mot capitaliste – de ce gouvernement, est celle de notre attachement républicain au « service public », dans toutes ses acceptions.

Car, lorsque l’État vient à défaillir dans ses missions de « garant impartial de la solidarité sur tout le territoire national », de l’égalité entre les citoyens et entre les territoires, mais aussi des libertés publiques – qu’elles soient collectives ou individuelles, nos concitoyens tournent leur espoir naturellement vers les autres institutions de la République, en particulier les collectivités publiques décentralisées, au premier rang desquelles les communes, qui sont les premières portes d’accès à la République.

Étant la collectivité la plus ancrée dans l’histoire démocratique de notre pays, nos Villes agissent sur un territoire où, à la fois,

-          s’exercent et s’impactent dans la quotidienneté toutes les actions et réalisations qui y sont conduites – avec les moyens qui permettent leur mise en œuvre,

-          mais aussi s’opèrent et se vivent en permanence toutes les difficultés – avec les remédiations qui permettent de les réduire.

Sans cette « clause de compétences générales » - donnant du sens, créant du lien et générant de la cohérence aux actions propres à chaque collectivité, nos partenaires publics départementaux et régionaux n’auraient jamais pu soutenir et contribuer, y compris et surtout – je le répète – financièrement, les projets, les actions et les équipements qui assurent et assument la « République équitable » dans notre Ville, avec en particulier toutes les réalisations publiques et les services publics qu’elles induisent et portent.

Et j’en arrive à l’objet de nos échanges et de notre délibération, avant que chaque élu de cette assemblée ne détermine son vote, pour marquer son approbation ou son opposition au budget présenté par la majorité municipale de Gauche de la Ville de Romainville.

Ce budget est le 10ème que je présente en tant que Maire de plein exercice, ayant été à la tête d’une liste élue au suffrage universel.

J’avais pensé au début – un peu naïvement, certes – que l’essentiel des campagnes de dénigrement et des virulences systématiques que peuvent générer les confrontations politiques se réglaient d’abord démocratiquement devant le suffrage universel, sans préjudice d’ailleurs à l’attachement de chacun à ses références philosophiques et à ses filiations politiques.

J’avais pensé aussi – un peu naïvement, encore – que les concurrences partisanes et personnelles, néanmoins légitimes, devaient céder progressivement la place à l’appréciation sereine et objective des projets proposés au débat, des actions effectivement menées, des réalisations collectivement conduites et des réussites manifestement accomplies, au profit de notre Ville, au bénéfice du « mieux-vivre-ensemble » de la population et des familles romainvilloises, sans préjudice aux convictions de chacun quant à ses conceptions urbaines, sociales ou sociétales.

J’avais pensé enfin – un peu naïvement, toujours – qu’il suffisait pour convaincre – en particulier ceux qui énoncent partager les mêmes idées fondatrices de la société que vous - d’être toujours à l’écoute et de tout simplement bien faire.

C’est-à-dire

-          qu’il suffisait pour convaincre de réaliser scrupuleusement les engagements pris et les projets qui ont été proposés, étudiés, débattus et délibérés ;

-          qu’il suffisait pour convaincre de respecter résolument les convictions qui vous meuvent, mais aussi les opposants qui ne les partagent pas et les partenaires avec lesquels vous œuvrez ;

-          qu’il suffisait pour convaincre d’améliorer les conditions et le cadre de vie des habitants, dont ceux qui ont le lourd privilège et l’exaltante responsabilité de porter, d’assurer et d’assumer le service public communal,

-          qu’il suffisait pour convaincre de se donner les moyens d’investir, de conduire et de réussir effectivement ce « Projet de Ville/Projet de vie » - et de « la Ville plus belle », et de « l’exigence environnementale », et de « l’Ambition sociale », et de « la Priorité éducative », et de « la Prospérité partagée », et de « la République équitable » à Romainville - sans jamais compromettre l’équilibre difficilement recouvré, puis consolidé, des finances publiques locales.

À entendre certaines interventions – par toujours ici d’ailleurs, mais plus souvent dans des campagnes extérieures - tout cela n’était visiblement et vraisemblablement pas suffisant…

D’aucuns, continuent à prophétiser de mauvais augure, comme il y a 9 ans, lorsqu’ils prévoyaient que nos quartiers et nos bâtiments - construits pour les besoins des années 60, ne sauraient être intégrés à la rénovation urbaine sans que la commune ne vienne à plonger dans un chaos humain et financier indescriptible…

D’aucuns encore, manifestaient tant d’incantations sentencieuses lorsque nous avons entamé la reconquête du foncier pour réhabiliter les habitats indignes, rehausser la qualité environnementale et le cadre de vie, redynamiser l’attractivité économique et commerciale ou initier le parcours résidentiel et la réorganisation urbaine de Romainville…

D’aucuns toujours, après avoir indument prévus une hausse incontrôlée des impôts locaux – qui ont manifestement eu lieu dans d’autres communes voisines aux projets et aux investissements moins ambitieux que les nôtres, se sont reconvertis l’année dernière aux pronostics catastrophiques, lorsque nous avons su maîtriser, puis oser baisser, la part communale des impôts locaux – jusqu’à dire que c’était faux, pour redistribuer du pouvoir d’achat à nos concitoyens de Romainville et répondre - à la mesure de nos moyens – à la situation de crise que les dispositions prises par le gouvernement ont plutôt aggravée…

Permettez-moi les quelques exemples relatifs à notre actuel budget pour illustrer mon propos, sans avoir à m’inscrire en redondance aux éléments chiffrés qui vous ont été soumis et par rapport aux explications apportées par Nicole Revidon.

D’abord concernant le lien entre la pertinence de la clause de compétences générales que j’ai pris le temps de défendre avec force et notre gestion maîtrisée des financements du « Projet de Ville » que d’aucuns – disais-je – continuent mécaniquement d’incriminer.

Le Président d’une des composantes de la majorité municipale de Gauche a abordé le sujet, Jacques Champion au nom du Mouvement de la Gauche Citoyenne, pour ne pas le nommer.

Effectivement, depuis l’audit implicite que nous avons effectué en décembre 2001, nous pouvons évaluer à 88,8 millions d’euros nets – c’est-à-dire sans actualisation des sommes – le montant des investissements en travaux neufs.

Sur ces dépenses réelles, ces investissements réalisés/payés, qui ont été mobilisés, nous avons, par rapport à cet investissement global, seulement moins de 31% d’emprunt contracté non encore remboursé.

Ce sont aussi un peu plus de 50,5 millions d’euros que nous avons su ainsi mobiliser, entre ce qu’il convient d’appeler les subventions/participations et nos fonds propres, qui nous auront permis de mener à bien le « Projet de ville ».

« Projet de Ville » qualifié de « pharaonique » par ses détracteurs – et que j’accepte volontiers de considérer comme effectivement « colossal », au regard de l’état antérieur de déchéance de nos ouvrages publics et collectifs, de délabrement de notre organisation urbaine, de sous-équipement de notre commune et surtout d’indignité de notre parc d’habitat.

Si vous consentiez à adopter ce budget, ce sont 26,7 millions supplémentaires dédiés aux investissements d’équipement qui viendront abonder le programme pluriannuel d’investissements nécessaires à la mise en œuvre du « Projet de Ville » pour lequel la majorité municipale que je conduis s’est engagée devant le suffrage universel.

À l’évidence, quelque soit la qualité de notre gestion progressivement consolidée, la Ville n’aurait jamais pu financer seule cet effort d’investissements, pourtant nécessaire - indispensable - pour améliorer le cadre et les conditions de vie de nos concitoyens, l’organisation et les équipements de la ville, pour qu’il fasse bon - tout simplement – habiter et travailler, vivre et projeter l’avenir de sa famille à Romainville.

Pour ce faire et pour éviter, toute à la fois, de renier nos engagements, d’augmenter sans mesure la part communale des impôts ou de compromettre la santé financière de la Ville, nous nous sommes astreints - avec persévérance et obstination - à mobiliser les différents financements croisés, en particulier du Conseil régional d’Île-de-France - dont  Jean-Paul Huchon était déjà le Président, mais aussi du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, avec un petit bémol seulement, depuis que Claude Bartolone a accédé à la Présidence

À titre d’exemple concret, nous avons lancé rénovation et la modernisation - pour ne pas dire la réhabilitation – un de nos équipements sportifs au travers du projet - cher à notre ami Patrice Calsat, que nous avons dénommé « Baldit demain ».

L’évaluation du coût prévisionnel de ce projet se situait entre 7 et 8 millions de ce qui étaient encore les francs français… Malgré quelques entraves – politiques encore, celles-ci – et des vicissitudes – de l’ordre des impondérables, celles-là – la deuxième phase de ce projet a été accomplie et le plateau d’athlétisme a été dernièrement, livré et inauguré.

Sur les 969 891 euros d’investissements alloués à ce projet, les subventions octroyées par le Conseil régional d’Île-de-France et le Conseil général de la Seine-Saint-Denis ont couverts prés de 63,42% du coût total…

Voilà, comment je pensais qu’il suffisait de faire, pour convaincre que l’ambition de mener à bien les engagements promis dans le « Projet de Ville » était largement justifiée et que le travail pour assurer son parachèvement - sans recourir à une pression fiscale inconsidérée et sans céder à la tentation de l’immobilisme - prouvait le bien-fondé de notre gestion dynamique des projets.

Et pourtant… aujourd’hui, je suis toujours perplexe lorsqu’un projet est présenté pour poursuivre cette ambition et qu’il est accueilli avec les mêmes procès d’intention…

J’en veux pour preuve ce feuilleton – parce qu’il faut bien l’appeler ainsi - de la « Collecte automatisée par pneumatique des ordures ménagères » que nous proposons de substituer aux ramassages traditionnels des ordures et des poubelles, et ce pour environ un quart du parc de logements de notre territoire.

Le dossier a été minutieusement étudié ; les prestataires ont été scrupuleusement évalués ; d’importants cofinancements ont été sollicités, mobilisés et désormais acquis ; le projet a été maintes et maintes fois présenté et débattu, amélioré et amendé, préparé et délibéré, décidé et précisé, puis lancé et renforcé… les récriminations et les stigmatisations ,quant elles, ont continué à caricaturer les légitimes préoccupations des riverains du projet… devrais-je dire qu’ils sont manipulés…

Et pourtant… j’ai parfaitement conscience que toute innovation génère immanquablement des préoccupations qui nécessitent autant de réponses.

-          Au-delà du rehaussement du niveau de la qualité environnementale, de l’organisation urbaine et de la gestion urbaine de proximité –et Nicole Revidon a dit avec force, avec ses mots et son expérience ;

-          au-delà de l’amélioration radicale des conditions d’hygiène et de propreté par la quasi-élimination des désagréments physiques, visuels et olfactifs ;

-          au-delà encore de la baisse substantielle des charges prélevées à l’habitant et la reconquête des espaces dédiés aux locaux poubelles ;

c’est une véritable innovation, une sorte d’évolution marquante de la civilisation urbaine et de notre rapport avec nos déchets – nos ordures ménagères, que nous sommes en train d’offrir aux habitants tout au long du tracé concerné par le projet et, y compris, ceux qui seront les riverains de ce que l’on appelle le PAACT – c’est-à-dire du « Point automatisé d’arrivée du transport  de la collecte », qui sera localisé avenue de Verdun.

Au nom des futurs Romainvillois qui sont venus avec nous à Barcelone ; et surtout des habitants de Cachin ou de Gagarine comme des autres, ce projet est aussi une extraordinaire amélioration de la perception et de la qualité de vie de nos quartiers et de notre ville que nous essayons d’initier, évidemment au bénéfice de tous et de chacun.

Et pourtant… nonobstant les financements définitivement acquis et notifiés, et permettez-moi de vous le remettre en mémoire :

-          ceux du Conseil régional - à hauteur de 450 000 euros et 650 000 euros au titre du PRU ou autres 350 000 euros du CUCS de Gagarine,

-          les financements du FNADT – de 1 millions d’euros

-          les financements du FEDER – pour 1,5 millions d’euros,

-          sans compter la contribution de la Ville des Lilas pour 750 000 euros plafonnés,

et qu’en plus, ce même FEDER, ajoute qu'il peut payer jusqu'à 80% du montant de la subvention à titre d'acompte et que les factures déjà reçues et acquittées peuvent être envoyées au fur et à mesure… d’aucuns continuent à ratiociner et jeter le trouble – pour ne pas dire l’angoisse et l’opprobre - sur la solidité financière du dossier… toujours avec les mêmes arguties quant à la charge de l’opération qui plomberait la fiscalité locale…

Même si notre Directeur général des services a répondu par écrit à Monsieur Weisselberg à propos des précisions qu’il recherchait quant à la nature des subventions et autres contributions obtenues ou à venir ; même si Monsieur le Préfet a aussi répondu à Madame Dauvergne au travers de la lettre dont elle nous a lu un extrait dans sa question orale ; je pense devoir poursuivre le travail de nécessaire pédagogie et de récurrente conviction pour éteindre les ardents réquisitoires et les incompréhensions – je l’espère involontaires, mais quelquefois j’en doute - qui demeurent…

Pour répondre à Madame Dauvergne, vous avez effectivement raison que cela soit en terme de préparation à l’innovation, comme d'accompagnement au changement et de bonne gestion de la transition entre aujourd'hui et l'achèvement du dispositif, il y aura tout un travail intense de concertation, d’enquête publique, de communication, etc… à accomplir pour favoriser la réussite et la compréhension de cette opération…

Et c’est le Préfet qui fera savoir - comme il vous l’a dit - le rythme des actions de contrôle et de validation du projet qui relève de ses prérogatives. La Ville communiquera l’échéancier des initiatives conjointes qu’elle compte entreprendre dans le même sens ; même si beaucoup a déjà été fait, y compris par les prestataires directs ou les partenaires connexes au projet, dont ENVAC propreté et NEXITY quant à la question du PAACT.

Alors Mesdames et Messieurs,

Mes chers collègues,

Comme je l’ai implicitement annoncé lors du débat d’orientation budgétaire, je pense que je me dois d’approfondir, encore et encore, la manière de partager, d’expliquer, de communiquer le sens de nos projets.

Comme je l’ai annoncé, je consacrerai quelques initiatives, y compris dans le cadre d’un format proche d’une séance du Conseil municipal pour reprendre ces questions – travaux et projets, dont la collecte par pneumatique - qui semblent générer des réactions paradoxales entre les motivations réelles et les convictions qui sont exprimées pour les justifier.

Je demanderai aussi à la direction générale et à mon Cabinet de me soumettre dans les meilleurs délais des pistes d’amélioration de notre communication en général et de notre exercice du partage de ce « Projet de Ville » et de la démocratie, avec tous les qualificatifs que ce concept peut avoir : proche, pédagogique, participatif, actif, politique…. Et qui ne nécessite pas toujours d’inscription budgétaire, car il s’agit d’abord de l’investissement des élus.

À l’écoute des expressions de chacun, sachant que le budget est le rendez-vous déterminant de la vie politique de cette assemblée, m’est venue l’idée que je vous soumets pour participer de cette recherche de transparence politique envers nos concitoyens.

Sauf avis contraire des personnes concernées, je consacrerai le prochain numéro du journal municipal de Romainville à cette séance de vote du Budget primitif de la Ville

Ce numéro inclura l’ensemble des interventions – dans leur intégralité –  orales préalables à ce vote. J’offrirai ainsi aux opposants plus qu’une tribune pour valider leur cohérence de désapprobation, au même titre que celles et ceux qui se sont exprimés pour marquer leur assentiment aux moyens donnés aux politiques publiques portées par la majorité municipale de Gauche de Romainville.

Pour ce faire, mon Directeur de Cabinet prendra contact avec chacun des intervenants pour les modalités d’intégration de vos allocutions dans cette édition du journal de Romainville.

Pour conclure, permettez-moi de vous faire une citation extraite d’un article du « Populaire » - pas tout jeune, c’était le 22 juin 1935 : « La politique n'est pas un jeu de hasard. C’est un jeu sévère, mais, somme toute, un jeu exact. Tous les mérites et toutes les vertus n'y sont pas toujours récompensés, mais toutes les fautes s'y paient immanquablement ».

C’était signé, Léon Blum

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